La Bible

3. ELLE ne SE REVELE que par fréquentation et sympathie !

Depuis de nombreux siècles déjà, ce grand texte fondateur du Christianisme a croisé la route de multitudes d'hommes. Aussi, à y regarder de plus près, de quelles richesses d'inspiration l'humanité en général, et notre culture en particulier, ne se seraient-elles pas privées s'il n'y avait eu la Bible. Bien des oeuvres d'art (en musique, peinture, architecture, littérature...) seraient-elles ce qu'elles sont sans la Bible ? Ainsi, qu'on le veuille ou non, c'est notre monde entier qui est marqué par la Bible.

Si elle possède une dimension proprement humaine et populaire ou le plus petit peut s'y retrouver, l'esprit le plus affiné peut également y trouver sa demeure sans craindre d'aller contre sa raison. En effet, loin d'offrir une palette unique, la Bible comporte des récits historiques, des discours plus ou moins imagés, des paroles de prophètes, des poèmes, des paraboles (comparaisons)...

A usages et utilisations multiples, elle demande par dessus tout d'être accueillie avec attente et désir pour offrir le meilleur d'elle-même. C'est par une lecture régulière et pleine d'amour qu'elle révèle au coeur de son interlocuteur des profondeurs qu'il ne pouvait imaginer. "Il dépend de celui qui passe que je sois tombe ou trésor, que je parle ou que je me taise, ami n'entre pas sans désir". (Paul Valéry)

Pour "bien" lire la Bible, il ne suffit pas de la parcourir comme n'importe quel livre. Comme en toutes lectures, des clés sont nécessaires pour comprendre le sens profond de ce qui est exprimé. Aussi, l'une des clés fondamentale à sa lecture est le fait que nous ne pouvons la lire seul. C'est en Eglise qu'il nous faut la lire puisque c'est d'elle que nous la recevons ! "Qui oserait y faire des surcharges..." (Apocalypse 22,18-21).

Pour aller plus loin à sa rencontre. - La Bible, Antoine MAYERE, coll "Classiques Hachette", Paris, 1978, 96 pages. - Pour lire la bible, J. P. BAGOT et J. Cl. DUBS, èd "Les bergers et les mages", Paris, 1983, 205 pages.

"C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si belle". Le renard au petit prince (Saint Exupéry)