n° 217 Hiver 2001 |
... en tout et partout... des chrétiens heureux... par Hervé d'Anselme |
Plaisir... (d'être ensemble) |
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C'est dans la bonne humeur générale que nous avons réalisé cette " photo de classe " de la rentrée paroissiale (le 21.10). En attendant les bouchons à la porte du paradis, proffitez-en, la cour du presbytère est suffisament grande pour que chacun trouve sa place... D'après mes sources d'information, la photo devrait, en plus, vous servir de laisser passer... |
Humour... (jaune, noir ?) | Joie... (se former pour donner) | Fête... (toujours plus loin !) | ||
" Tout fout le camp... ". Si cette expression est vraie pour la " catéchèse " : à peine 30 jeunes inscrits... par contre, il n'est pas possible de l'appliquer pour la rubrique " obsèques " : plus de 150 pour l'année ! Mais " n'ayez pas peur ", nous n'avons pas dit notre dernier mot... et Dieu non plus ! | Cette année, dans le diocèse, ce sont les grands textes du concile Vatican II qui sont particulièrement approfondis. Sur nos paroisses, également, nous prenons le temps de les parcourir. LG, DV, GS, SC... " Père, je te rends grâce d'avoir révélé ça aux petits... " Il reste encore AL, AM, DOE... autant dire que nous n'avons pas fini de rendre grâce ! | L'assemblée diocésaine (10 ans après le synode) s'est tenue les 10 et 11 Novembre dernier. Un peu plus de 100 participants ont affiné les propositions que vous aviez pu formuler l'an dernier. Le document final sera (prochainement) mis à votre disposition sous le titre " Avance au large... ". Tracer de nouveaux chemins, c'est le propre de toute nouvelle génération... Si le ''beaujolais nouveau'' est l'une de ces innovations du 20° siècle, laissons-nous désormais enivrer par ce document qui est le fruit de la terre et du travail des hommes ! |
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Euro... (vous avez dit heureux ?) |
Le passage à l'Euro fait désormais partie des " réalités " incontournables de la vie de chacun. L'Eglise n'y échappe pas et, pour elle, la question est de taille. C'est donc à l'échelon national qu'une campagne est menée pour " préparer " les portes-monnaies. Le slogan se résume ainsi " Faites-en une chance pour l'Eglise "... En soit, le principe est simple : Si vous donnez 1 euro à la place du " traditionnel " 10 francs, cela fera plus de 30 % de baisse !!! Aussi, chacun est invité (appelé, encouragé...) à enrober sa pièce de beaucoup d'amour (votre générosité) pour " transformer " sa participation et lui faire prendre le visage d'une pièce de 2 euros qui, pour l'occasion, est baptisée " euro-chrétien heureux "... Vous n'avez pas tout compris... ça n'est pas grave, l'important c'est de participer ... largement... Dieu vous le rendra au centuple ! |
En parcourant nos quartiers et nos rues - 9 par Michel HAYEZ | ||
I Presque en face de la villa Mireille (n°33), un ensemble de bâtiments
publics retient notre attention: école primaire (n°22) et «maison pour tous»
du quartier. Tout commença sur ce vaste quadrilatère avec l'usine de traitement
des eaux, entreprise de captage du puits de Monclar pour les conduire dans les
réservoirs du jardin des Doms, que la municipalité concéda en 1863 à un certain
Godfernaux, qui céda lui-même à la banque générale suisse (1865) ; nouveau transfert
(1869) à la Compagnie anonyme des eaux de la ville. Celle-ci acheta bâtiments et
matériel pour les mettre en régie directe (500.000 fr. en 1876), rénova la machine
élévatoire à vapeur en 1892. Henri Bosco ne ménageait pas ses sarcasmes à l'égard de
cette grande pompe à eau «qui, a chaque coup de piston, fournissait notre ville en
milliards de microbes, la plupart mortels. ..». Il est exact que des épidémies de
fièvre typhoïde se déclaraient en octobre 1909, Juillet-Août 1912... L'usine fut
remplacée en 1935 par celle de la Signone, route de Marseille (Montfavet). Voulant
supprimer les nombreux lavoirs particuliers - l'avenue de l' Arrousaire en comptait 16 -,
pour des questions d 'hygiène, la municipalité Poncet fit construire à proximité de
l'usine, sur 5.000 m2, un grand lavoir public en 1885-1887, comprenant à
l'étage le séchoir ventilé au long de ses treize travées par des baies fermées de
claires-voies qui lui donnaient l'aspect de halles. Simultanément sur le même terain,
fut créée en 1888 une petite école publique maternelle et de filles, alors que les
garçons continuaient à fréquenter les écoles intra-muros jusqu'à la construction de
celle de St-Roch en 1900-1902. H. Bosco la qualifiait de "la plus sinistre école
maternelle de la ville". Elle connut une extension progressive en 1903, 1909, et
surtout lorsque fut mis à sa disposition l'ancien séchoir du premier étage (2 classes
en 1932, une en 1937). L'école des garçons de St-Ruf bénéficia au même étage de
classes nouvelles (2 en 1933, une en En face, une maison (n°41-43) dont quelques fenêtres ont un arc outrepassé, affiche commodément pour les historiens de l'urbanisme, sa date de contruction : 1896-1897. Du côté pair se présente (n°30) la mairie-annexe du quartier ouest, transférée ici en 1993 depuis le boulevard Jacques-Monod (n°20). Elle a succédé à la clinique St-Jean, créée vers 1923 par le Docteur Emile Godlewski, reprise par le Dr Rebouljusqu'en 1978. A l'angle du boulevard Jules-Ferry (n°32: cabinets dentaires), s'élève imposante une villa que, selon toute vraissemblance, se fit construire vers 1900 l'avocat Albert Carcassonne (né à l'Isle-sur-le-Sorgue en 1857), premier avocat juif d'Avignon à s'inscrire au barreau en 1887. Sa veuve y demeura, mais la maison fut séquestrée et devînt le siège de la Gestapo de février 1943 à la Libération. |
II En vis à vis, à l'angle du boulevard Jacques Monod, la pharmacie
représente vraissemblablement l'officine créée vers 1941 par Mlle Goutalier. En face,
l'enseigne de la boucherie (n°57) résiste depuis environ un siècle aux transformations
immobilières du voisinage. Plus loin, au coin de la rue J.B. Franque, apparaît la maison
(n°75) du poète majoral du Félibrige, Michel-Benoît (Benezet) Bruneau
(1852-1941 ), surnommé «1ou Barrulaire» ( "le rouleur" , disons plus
aimablement «1e flâneur» ). Sa production se situe vers 1879-1932, surtout dans des
journaux tels que «1a Croix», «1' Aioli», parfois signée «Baroun d'Euse», mais l'on
peut citer ici «1a Vèio de Nouvè en famiho» (1914), «Proumenado à Moun-ClaD>,
«1es Aigo que bevon les Avignounen» (1932). Au fur et à mesure que l'on s'éloigne des
remparts, |