Article paru pour l'occasion
dans le n° 219 de l'Estello.
Vous connaissez bien sûr l'émission «Le jour du Seigneur». C'est la
plus ancienne émission de la télévision française. Tout a commencé le 25 décembre
1948. Ce jour-là, en accord avec les responsables de la télévision nationale, la
première messe télévisée est retransmise. L'idée est du Père Raymond Pichard, un
dominicain qui a perçu les enjeux de la télévision. Depuis 54 ans, cette heureuse
intuition n'a jamais été démentie. «Le jour du Seigneur» revient sur l'antenne,
chaque dimanche. Ainsi, depuis sa création, plus de 2500 messes ont été diffusées.
L'émission «Le jour du Seigneur», réalisée en collaboration avec la chaîne publique
France 2 est produite par le CFRT (Comité Français de Radio-Télévision) sous la
responsabilité de la Conférence épiscopale. L'ordre des dominicains en assure toujours
la direction.
Chaque dimanche, l'émission «Le jour du Seigneur» est regardée par plus d'un million
de télé-spectateurs. Depuis cinq ans, l'audience est en constante et régulière
augmentation. La situation pastorale conduit de plus en plus de chrétiens à s'unir à la
prière par la messe télévisée. Ce rendez-vous dominical est donc fondamental pour les
personnes isolées ou âgées. Il l'est aussi pour les chercheurs de Dieu, toujours plus
nombreux à suivre l'émission. La messe télévisée est également un élément
missionnaire parce qu'elle donne à voir :
-
l'actualité de la Parole de Dieu au travers de l'homélie,
- le
dynamisme de la foi dans l'Église de France par la diversité des communautés
religieuses et paroissiales,
- la
dimension universelle de l'Église par les messes retransmises depuis l'étranger.
L'émission «le Jour du Seigneur» a choisi, pendant l'été 2002, de
faire découvrir les «Hauts lieux de l'histoire de la foi» grâce à un reportage de 26
minutes et une messe en direct de ces mêmes lieux. Le 18 août, le troisième magazine de
cette série retracera l'histoire de la papauté en Avignon et c'est de Saint-Ruf que sera
difusée la messe télévisée. C'est un honneur pour notre paroisse et nous essayerons,
bien sûr, bien que ce soit la période des vacances, de donner le meilleur de
nous-mêmes.
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